Sport & éducation et Citoyenneté
Le sport est avant tout un outil d’éducation, que ce soit au sein du système scolaire ou dans le milieu associatif sportif Français.
Notre première idée sera de montrer que le sport est multiple. Il regroupe toutes pratiques sportives et artistiques Olympiques ou non au service de l’apprentissage de la vie en société, garant d’échanges, de partage permettant la formation du citoyen de demain. Non pas seulement pour enrichir les conduites motrices, mais aussi pour permettre aux pratiquantes et pratiquants de construire activement une capacité à accepter l’autre, à collaborer avec lui, à envisager des compromis, en somme, tout ce que l’on peut regrouper dans ce qu’il est convenu d’appeler la « formation citoyenne »
Ainsi, le sport compétitif, de par le dépassement de soi, la discipline, le travail, mais également toutes formes de pratiques physiques en tant que lieux de rencontres, de convivialité, de solidarité doivent être encouragées. Il s’agit de rituels sociaux et préventifs dont le caractère essentiel pour construire la société de demain, a été largement mis en relief par la longue crise sanitaire que nous traversons.
Vient ensuite l’idée plus précise d’un sport-éducatif vecteur d’engagement citoyen. Le sport est plus que jamais un facteur de santé au service de l’épanouissement personnel, du bien-être de ses pratiquants, d’une insertion sociale facilitée.
Parce qu’il porte des valeurs exemplaires, parce qu’il a le pouvoir de fédérer et de mobiliser, le sport peut, et doit jouer un rôle très important dans l’effort national en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique. Pour cela, il s’agit notamment d’encourager la création de ponts entre le sport amateur et professionnel mais encore, d’écarter l’individualisme contemporain en ouvrant sur une Éducation sportive qui encourage la qualité du lien aux autres.
- Etablir des relations privilégiées avec le secteur scolaire (primaire et collèges) afin de véhiculer les valeurs du sport et de l’olympisme.
- Etablir des relations avec le service éducation d’Hérault Sport afin de mener ensemble des actions en direction des enfants.
- Réduire les inégalités d’accès à la pratique sportive (public en situation de handicap, public féminin, public issu des quartiers politiques de la ville, public issu du milieu rural, public en milieu carcéral).
- Transmettre une logique « Développement Durable » dans la vie associative des comités départementaux et des clubs.
- Être impliqué dans les décisions relatives aux sports de pleine nature.
Ainsi, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024 il s’agira d’avoir un impact positif sur la génération 2024 afin de garantir un Héritage des jeux.
Sport & Professionnalisation
La formation et la professionnalisation des associations et de leurs dirigeants est une dimension très importante pour le développement de nos structures. C’est pourquoi le comité olympique et sportif a mis en place cette commission afin d’aider l’ensemble des bénévoles dirigeants du mouvement sportif héraultais à appréhender au mieux à travers des formations de courte durée leur environnement institutionnel réglementaire et managériales pour un développement harmonieux de leurs structures. Ainsi, en partenariat avec Profession Sports et Loisirs 34, et le soutien de la direction départementale de la cohésion sociale de l’Hérault, nous avons mis en place durant les quatre années passées nombre de formations en direction du tissu associatif notamment CFGA – le certificat de formation à la gestion associative – à destination des bénévoles.
Sport & Santé et Bien-être
Quatre axes déterminent la promotion de la Santé et du Bien Être de chacun à tous les moments de la vie :⇒ Développer l’Aptitude Physique et Sportive grâce aux installations sportives et aux maisons Sport et Santé. ⇒ Accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques par la mobilisation du corps médical et l’accompagnement de la prise en charge de l’Aptitude Physique Adapté. ⇒ Protéger les sportifs de haut niveau par la surveillance médicale, la lutte contre le dopage et la sécurité dans l’environnement des pratiquants. ⇒ Communiquer les connaissances des bienfaits de l’APS au grand public, aux acteurs institutionnels et publics notamment pour les personnes à mobilité réduite due notamment à leur âge plus ou moins avancé.
Sport & Politique publique et Haut Niveau
Les athlètes, qui nous représenteront aux Jeux Olympiques de 2024 en France, ont actuellement entre 17 et 22 ans. L’ensemble de cette population, tous sports confondus entre ou va rentrer dans les Universités et/ou les grandes écoles ou sur le marché du travail. Comment les aider ? Comment les soutenir ? De quoi ont-ils besoin ? Une action est à mener en direction des services départementaux de l’État, des collectivités territoriales pour permettre que le double projet « étude et sport » ou « travail et sport » puisse être mené au lycée et au-delà. Ces athlètes inscrits sur les listes « Haut niveau » du ministère des sports doivent pouvoir compter sur une synergie des aides possibles.
Le mouvement sportif représenté par le CDOS se doit d’être la cheville ouvrière de cette synergie. Les meilleures conditions de préparation des athlètes doivent être au centre de nos préoccupations afin que ceux-ci soient dégagés le plus possible des contraintes et des soucis financiers et matériels pour se concentrer au maximum sur leurs objectifs sportifs en direction de la plus haute performance possible aux jeux de Paris 2024. Dans ce cadre le CDOS, porteur de ces ambitions pour les athlètes concernés, doit mettre en œuvre des partenariats aussi riches que possible afin de fédérer autour de la réussite olympique de ces athlètes.
⇒ Recherche de moyens en directions des collectivités, mais aussi du monde de l’entreprise du ressort géographique de l’athlète.
⇒ Financiers : Aide aux déplacements, en terme de suivi médical, de logement proche des sites d’entraînement de performance (CREPS, Logements étudiants…), de soutien scolaire par des vacations pour des professeurs…
⇒ Matériels : Faciliter la recherche de stages dans le cadre de leurs études, de partenariat avec les entreprises locales (pour de l’emploi ou des stages rémunérés), de logements, de mobilité (voiture de prêt…)…
L’ensemble des partenaires pourront capitaliser en communication sur l’aide apportée aux athlètes représentant le territoire aux jeux. Soutiens venant se cumuler aux aides déjà existantes provenant de l’État, de l’ANS en particulier. Des programmes existent pour les athlètes inscrits sur les listes officielles d’Athlètes de Haut Niveau, il conviendra d’assurer la complémentarité de celles-ci car il existe des fédérations qui ont peu de moyens pour aider leurs athlètes. Le CDOS et le mouvement sportif doivent être garant de l’équité du soutien à tous les athlètes repérés.
Le CDOS, doit intégrer dans sa démarche d’accompagnement des athlètes et des relations avec les pouvoirs publics, « l’après carrière » notamment en cas de blessure ou de résultats décevants (soutien psychologique, médical, professionnel ou scolaire, recherche d’emploi…). L’enjeu autour de projets de reconversion ou de poursuite du double projet de l’athlète impacte notre relation avec les pouvoirs publics. Il est important de valoriser l’athlète sur un territoire et de s’assurer de son attachement à sa « structure d’accueil » territoriale. Il convient que les pouvoirs publics nous associent davantage à leurs actions vis-à-vis des comités départementaux et des clubs sportifs, en nous invitant notamment aux réunions et manifestations qu’ils organiseraient afin de mieux faire connaître les missions et le rôle du CDOS 34 dans l’optique des Jeux Olympiques 2024.